Autant être aussi clair que possible : l’émulateur est inutilisable en direct. Du moins sur Linux, je ne sais pas ce qu’il en est sur Windows. La faute au clavier, je n’ai pas accès à certaines touches (7, 8, (, etc). Impossible de programmer sans les parenthèses !

De toutes manières, personne n’aura envie de taper des centaines de lignes là-dedans. Mais pour des petits tests, ou des corrections à chaud, c’est bien dommage.

Passage obligé : la K7

On va créer nos programmes BASIC en dehors de l’émulateur, dans notre éditeur de texte préféré. Mais l’émulateur n’accepte pas les fichiers texte, on va devoir lui donner à manger une K7 virtuelle. Sur le site dédié au PHC-25, l’utilitaire txt2bas est fourni dans l’archive de l’émulateur. Il s’agit encore d’un programme Windows, mais les sources sont portables et on peut même trouver une version pour Linux (malheureusement j’ai oublié où).

Si j’ai un programme BASIC test.bas, j’utiliserai la commande

./txt2bas test.bas test.phc

pour fabriquer une K7 pour l’émulateur (extension .phc).

Ensuite on déplace ce fichier *.phc à coté de l’émulateur, là où wine peut lire/écrire et où il sera plus rapide d’aller le chercher depuis l’interface de l’émulateur.

Un petit script en ruby (ou en ce que vous voulez) fera ça très bien :

#!/usr/bin/env ruby

filename = ARGV.first
abort("Error! Need a basic file") if filename.nil?

%x( rm -f #{filename}.phc )
%x( ./txt2bas #{filename}.bas #{filename}.phc )
abort("Error! K7 not created") unless File.exist?("#{filename}.phc")

%x( mv -f #{filename}.phc '/home/xavier/.wine/drive_c/Program Files (x86)/phc25/' )

Une fois la K7 créée et mise au bon endroit il reste quelques manipulations à faire dans l’émulateur :

  1. Lui indiquer la K7 à utiliser (touche de raccourci F9)
  2. Charger le programme (commande BASIC cload)
  3. Lancer le programme (command BASIC run)