Implémenter un langage sur la machine virtuelle Parrot: partie 2
Aujourd’hui je m’intéresse à Parrot. Après une brève description de cette machine virtuelle, on l’installe et on écrit un premier programme.
Présentation de Parrot
La machine virtuelle Parrot offre un nombre illimité de registre, qui sont de 4 types différents:
- Integer, pour les nombres entiers
- Number, pour les nombres réels
- String, pour les chaînes de caractères
- PMC, pour, en gros, les objets (Polymorphic container)
Les instructions peuvent être entrées sous 4 formes différentes, du plus haut-niveau vers le plus bas:
- PIR, Parrot Intermediate Representation, qui ressemble à un assembleur de haut-niveau.
- PASM, Parrot Assembly, qui est un assembleur classique, sans fioritures.
- PAST, Parrot Abstract Syntax Tree, qui accepte un AST en entrée.
- PBC, Parrot Byte Code, le code machine de Parrot.
Est-ce-que j’ai vraiment besoin de dire que, si possible, je me limiterais à PIR ?
Enfin, Parrot possède un Garbage Collector. On aura pas besoin de s’acharner à libérer la mémoire, Parrot le fait pour nous.
Installation de Parrot
Avant de pouvoir jouer avec Parrot, il faut l’installer. Le point de départ est sur www.parrot.org/source.html. Sur ma machine Debian, j’ai d’abord installé la version de Parrot qui se trouve dans les dépots. Le problème c’est que pas mal d’outils annexes demandent à avoir un working repository, ils ne sont pas inclus dans les paquets. De plus, les sources ont l’air de contenir pas mal d’exemples. J’ai donc désinstallé le package pour Debian et rapatrié les sources depuis Github : github.com/parrot/parrot. L’installation s’est déroulée sans soucis particuliers. Comme je trouve la documentation un peu confuse sur ce point, voilà comment j’ai fait ; si ça peut vous éviter de chercher…
perl Configure.pl
make
make test
sudo make install
Hello Parrot
On s’attaque enfin à l’écriture du classique hello world:
On le lance ainsi:
parrot hello.pir
Maintenant que Parrot est installé et fonctionnel, on va pouvoir écrire quelques petits programmes en PIR.
À demain.